Ivan

Réponse à Patrick : la carte de la radioactivité en Suisse

Cher Patrick,

Voici la carte que l'on voit brièvement dans la vidéo :

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Figure 1 : Rayonnement total en Suisse [nSv/h]

On appelle Rayonnement total, la somme du rayonnement terrestre (radon par exemple) et du rayonnement spatial (activité solaire par exemple). Les zones rouges mettent en évidence où la radioactivité est la plus importante.

Course au Conseil National - Sarah Frund

"Il faut prendre l'argent là où il est !"

C'est la conclusion de mon entretien avec Sarah Frund, candidate au Conseil national sur la liste POP. On peut reprocher beaucoup de slogans et peu d'idées concrètes à l'ancienne étudiante en sciences politiques de l'UNIL. Cependant quand on lui demande quelle est sa position par rapport aux montants des salaires, Sarah a tout de même formulé quelques chiffres parfois étonnants...

Ton Ivan plus blog and tee que blog and breakfast, Faustinelli

Un réacteur nucléaire à Lausanne

Beaucoup imaginent que le nucléaire suisse s’est installé uniquement de l’autre côté de la Sarine. C’est sans compter le réacteur nucléaire CROCUS de … Lausanne ! Mais que fait un réacteur nucléaire en Suisse Romande ? Que faut-il penser de l’énergie nucléaire écologiquement parlant ? La crainte que nourrit la population à son égard est-elle fondée ? Réponses du René Früh, adjoint scientifique à l'EPFL, dans cette vidéo.

Ton Ivan toujours énergique, Faustinelli

Blog sur le campus universitaire

Les aventures qui m'attendent à Lausanne semblent être moins excitantes que celles que j'ai eu l'occasion de vivre à travers l'Europe. Il me reste en effet encore un examen à passer... Mais en attendant de me mettre au travail, j'ai décidé de continuer le blog !

Après avoir blogué l'Europe, c'est au campus universitaire vaudois que je m'attaque. A l'affiche  ? Recherche bien-sûr, mais pas seulement... Découvrez ce microcosme hors-du-commun avec moi !

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Dernier examen : 4 septembre à 8:30

Ton Ivan toujours studieux, Faustinelli

Ou en est l'affaire Brigitta Sirny - la mère de Natascha Kampusch ?

Bien que plus personne ne lise le blog, j'aimerais quand même donner des nouvelles à celles et ceux qui sont resté-e-s sur le faim à propos de l'affaire Brigitta Sirny. J'ai reçu aujourd'hui un e-mail de son attaché de presse me donnant rendez-vous début septembre pour interviewer la mère de Natascha Kampusch. Dans la mesure où l'hebdomadaire L'Illustré (propriété de Ringier comme l'Hebdo) a eu la bonne idée de ne pas m'attendre pour lui poser des questions, je doute forte que L'Hebdo soit intéressé par cette interview.

Mais comme je suis un homme de parole, j'irai quand même interviewé Brigitta Sirny, même si ça n'intéresse plus personne. Une actualité réchauffée que vous retrouvez un peu tard sur Fréquence Banane.

J'invite donc tous ceux qui s'intéressaient à cette affaire à acheter L'Illustré de cette semaine ou à écouter le podcast avenir de la radio universitaire !

Votre Ivan toujours en retard et qui s'en excuse, Faustinelli

Fini, terminé !

Enfin, c’est fini !

Fini les auberges de jeunesse lugubres et la hantise de la page blanche hebdomadaire ! Fini les heures de montages, les insultes de certains membres à lunettes de la rédaction et surtout, fini le virage dans le 21ème siècle que j’ai essayé de faire aborder à l’Hebdo parfois contre sa volonté…

Pour célébrer la fin de ces innombrables disgrâces, je vous propose de faire la fête ! Et promis, si l’Hebdo veut encore entendre parler de moi après cette expérience, j’apprendrai à Mario Sessa, responsable du projet Blogtrotter, ainsi qu’à Chantal Tauxe, mon idole, à mouliner comme mes danseurs !

Dans tous les cas, vous entendrez parler de moi, soyez-en assurés. Que ce soit ici, ou ailleurs…

Votre Ivan qui a adoré pouvoir vivre cette expérience unique et qui souhaite à tous de pouvoir la vivre l'année prochaine, Faustinelli

Les pédales viennoises envahissent l'Europe

« Les lacunes des transports publics sont désormais comblées ! » C'est ainsi que Karl Javurek, directeur général de Gewista, vante les mérites de City-Bike. Vienne a en effet été le berceau d'un concept dont le succès se répand dans toute l'Europe. « Marseille et Paris sont en train de monter un réseau similaire, mais c'est Vienne la pionnière ! » s'exclame le directeur.

L'idée est simple. Des bicyclettes sont mises à disposition un peu partout en ville et leur location est payée par la municipalité et la publicité. On dénombre quelques 900 vélos répartis dans 53 stations à Vienne.  « Ce réseau est si dense qu'on peut prendre et laisser son deux-roues pratiquement partout », explique Karl.

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La place de l'Opéra abrite une des 53 stations City-Bike

Ce service est-il totalement gratuit pour les usagers ? «  Pratiquement. L'inscription ne coûte qu'un euro et les soixante premières minutes sont gratuites. 95% de nos clients ne déboursent que cet euro initial », répond le directeur de Gewista avant de dévoiler une astuce : « Il suffit de faire une pause de quinze minutes pour pouvoir pédaler une autre heure sans frais supplémentaires. » Karl précise enfin que cette inscription unique peut se faire au moyen d'une simple carte bancaire dans une borne électronique située à côté des vélos. A quoi sert-elle ? « Les bicyclettes sont disponibles en self-service. On demande simplement aux utilisateurs de s'identifier pour qu'elles ne disparaissent pas », justifie le directeur.

Concrètement, après s’être identifié à la borne, le cadenas électronique du vélo se déverrouille automatiquement. Une fois le trajet terminé, il suffit de restituer le vélo dans n’importe quelle station. « C’est aussi simple que d’utiliser un caddie dans un super-marché! », s’enthousiasme M. Javurek. Si le trajet a duré plus d’une heure, le solde est prélevé sur la carte bancaire.

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On se rue aux bornes électroniques de CityBike

Mais à quoi ressemblent ces deux-roues ? « Etant donné qu'ils restent à l'extérieur toute l'année, nous avons choisi des modèles robustes », répond l'expert. Robustes certes, mais aussi rudimentaires, car les bicyclettes ne sont pas équipées de vitesses. Les jambes d'un cycliste non-entraîné peuvent donc souffrir en abordant une colline. Fait singulier, ces vélos semblent être destinés aux gauchers puisqu'il n'y a pas de frein à droite. Mieux vaut s'en rendre compte en cas d'urgence.

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Robustes et rudimentaires

Lorsqu'on lui demande qui sont ses clients, Karl Javurek analyse ses statistiques: « Notre enquête ne met en évidence aucune différence de sexe parmi les utilisateurs. Les chiffres indiquent que la majorité des citybikers sont âgés entre 21 et 35 ans et que la plupart utilisent nos services pour se rendre au travail ou à l'université », commente le directeur.

L'été cependant, ce sont les vacanciers qui plébiscitent les bicyclettes gratuites de Vienne. Monika, une touriste barcelonaise, qui a testé un deux-roues tout un après-midi, est enchantée. « C'est le premier jour que je l'utilise. C'est génial ! Je pédalerai demain, après-demain et les jours suivants si la météo me le permet ! » Pourquoi n'utilise-t-elle pas les transports publics ? « Le vélo n'impose aucune contrainte », ajoute l'Espagnole comblée. « Je peux rouler partout, même dans les parcs. Ce système permet d'admirer la ville ! »

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Vienne, Stadtpark

Maliha, une Singapourienne en visite à Vienne depuis une semaine n'utilise pas le service pour se promener. « Pour les trajets courts, le tram est plus lent que le vélo et contrairement aux transports en commun, City-Bike est quasiment gratuit », explique la jeune femme avant d'avouer qu'elle espère aussi perdre quelques kilos en pédalant.

Grâce à City-Bike, les longs trajets deviennent aussi plus rapides lorsque les transports publics tournent au ralenti. « En rentrant de boîte, j'utilise toujours ces vélos, sauf si j'ai la tête qui tourne ! », plaisante Stefan, un viennois de 20 ans.

City-Bike, conjugué à des transports publics performants et à un aménagement routier intelligent semble avoir relégué les problèmes de mobilité viennois à de lointains souvenirs. La formule n'est pas applicable partout, mais certaines villes helvétiques pourraient certainement s'en inspirer.

Mangez léger avant d'aller au Prater!

On s’ennuie un peu le dimanche à Vienne. Tout est fermé, la ville semble fonctionner au ralenti. Pas loin du centre cependant, la ville grouille davantage. Il s’agit du Wiener Prater. Tu ignores ce dont il s’agit ? Plus d’infos dans la vidéo !



Ton Ivan toujours très forain, Faustinelli

Des animaux protégés

La réputation écologique des germanophones est bien connue. A Vienne, des stands sont organisés pour pour convaincre les derniers réticents. Vendredi et samedi, sur la Mariahilferstrasse, le Verein gegen Tierfabriken sollicitaient les passants en les rendant attentifs aux problèmes des fourrures. Mais quels sont les motivations de leurs membres? Réponse dans cette vidéo.

Ton Ivan toujours amis des bêtes, Faustinelli

Politique et bigoudis

On ne parle pas que de chiffons dans les salons de coiffure viennois, on peut aussi y parler de politique. Las de cette longue tignasse, j’ai décidé de faire d’une pierre deux coups en demandant à une coiffeuse autrichienne sa position par rapport à l’Union Européenne.

Bien que beaucoup plus modérée qu’Isabella dans ses propos, les idées de ma coiffeuse sont identiques : « Les avantages qu’a apporté l’Union Européenne à l’Autriche sont misérables par rapport à la quantité d’inconvénients », déclare Gertraud Ilk, sa paire de ciseaux à la main. « Certes, on est quitte de changer notre argent quand on va en Allemagne, mais les prix ont augmenté depuis que les Schillings ont laissé la place aux Euros », poursuit-elle.

Comme Isabella, Gertraud se sent spoliée. « Il faut toujours tout payer à tout le monde ! », continue la blonde bouclée qui pense qu’une politique généreuse envers les pauvres n’encourage pas à travailler.

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Gertraud Ilk dans son salon de coiffure Vienna People.

Concernant la question turque, la coiffeuse est aussi sceptique. « L’Union Européenne est déjà trop grande aujourd’hui, l’adhésion de la Turquie n’arrangera rien », explique Gertraud en précisant que les Turcs sont en plus beaucoup trop hautains pour faire partie de la construction européenne. « Les Turcs ne font aucune concession ! Ils se croient meilleurs que les autres ! »

L’insécurité et la pauvreté auraient également augmenté à Vienne. « Il y a beaucoup plus de mendiants qu’autrefois. En plus ils sont devenus agressifs ! Tu n’a pas remarqué ? », me demande Gertraud. Je suis obligé de lui concéder ce point. Parmi mes six destinations, Vienne est la ville où l’on se fait le plus solliciter par les mendiants, « T’as pas 50 centimes… allez s’il te plaît, mon petit frère a faim à la maison. Bitte ! », répète dans les wagons du métro à longueur de journée une pauvre jeune fille en âge d’aller à l’école. Par contre concernant le sentiment de sécurité, il n’y a qu’en Norvège où je cherchais désespérément un réseau Wifi à 2 heures du matin en pleine rue sans avoir peur. Je ne le ferais pas à St-François!

Et alors qu’elle me demande si ma nuque me plaît, Gertraud conclue.

« Le problème, vois-tu, c’est qu’il y a trop de cultures différentes en Europe, et qu’aucun point commun ne les unit. C’est pour ça que l’UE n’a pas d’avenir… »

A partir de quel âge boit-on en famille au restaurant?

C'est la question que je me suis posé hier soir. Attablé à un fort sympathique restaurant viennois afin de pouvoir nourrir mon esprit pour l'article hebdomadaire, mon regard s'attarde un instant à la table d'en face. Quatre personnes viennent de s'y asseoir. Le modèle de la famille traditionnelle voudrait qu'il s'agisse d'un père, d'une mère, de leur fils et de leur fille. Les deux jeunes doivent être à peine sortis de l'école obligatoire, peut-être même sont-ils jumeaux...

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"Ein grosses Bier, bitte !"

Ils commandent à boire. Les adultes prennent une bière, la jeune fille commande ce qui ressemble à un jus de pomme dans un verre cylindrique (voir photo) et le jeune homme une bière aussi. Ce qui m'a frappé, ce n'est pas que le Bub boive de l'alcool: sans-doute sa première cuite ne date pas d'y hier. Ce n'est pas non plus le fait que ces géniteurs soient présents: en Suisse, un met un coup de rouge dans le biberon déjà. Ce qui m'a interpelé, c'est qu'il le fasse avec ses parents et en société!!!

Je décide finalement de faire part de ma réflexion à mes voisins de table. "Il est grand maintenant, il gagne sa vie !", déclare le chef de la bande en frappant l'épaule de son fils. Le jeune homme de 15 ans fait son apprentissage de commerce.

Alors, je te pose la question internaute. Quand est-on suffisamment "grand" pour boire en famille à l'extérieur? Est-ce l'âge autorisé par la loi? Les apprentis vignerons ne goûtent pas le fruit de leur labeur avant leur deuxième année d'apprentissage ? Ou est-ce que, comme le dit ce brave père, cette limite bute avec le premier salaire et les étudiants n'ont qu'à bien se tenir? A moins que, tout bonnement, je sois une nouvelle fois à contre-courant et que personne d'autre que le blogtrotteur Ivan se fasse ce genre de réflexion absurde en voyant une telle scène ?

Un sujet léger qui cache une problématique sombre: l'alcoolisme. J''attends nombreux de vos témoignages, car vous en avez tous et toutes un !

Union Européenne - le point de vue d'une Autrichienne

"L'Union Europenne n'apporte que des ennuis à mon pays ! A cause de Bruxelles, l'Autriche est devenue la vache à lait des pays pauvres ! Le fruit de notre labeur est englouti par le fonds de cohésion !"

Isabella (nom d'emprunt) n'y va avec le dos de la cuiller lorsqu'on lui demande sa position par rapport à la construction européenne. Aucun doute pour cette étudiante en germanistique, l'Autriche n'a pas à payer les pots cassés du communisme.

"Bruxelles nous étouffe", poursuit plus tard la jeune femme. Après m'avoir offert une bière, elle m'explique que depuis l'adhésion à la grande famille européenne, l'Autriche n'aurait plus son destin en main. "A cause de l'UE, le col du Brenner est surchargé de camions qui nous étouffent avec leur pot d'échappement", soulève-t-elle comme exemple.

Concernant la politique interne aussi, les Autrichiens souffriraient de cette situation. "On ne peut même plus élire qui on veut. Te souviens-tu de toutes les critiques que nous avions reçu lorsque Jörg Haider avait été choisi par le peuple ? Bientôt ce seront les français qui vont élire nos hommes politiques !"

Survoltée, Isabella - qui n'a pas souhaité que je la prenne en photo - ajoute que les Autrichiens souffriraient d'affreux préjugés à l'étranger où le terme nazi serait devenu synonyme d'autrichien. "On m'a plusieurs fois traitée de SS, même en Suisse romande où j'ai passé une année", s'attriste mon interlocutrice, accoudée au bar.

Ainsi, après avoir visité quelques jours trop courts différents pays du continent, une première conclusion superficielle semble être que seuls ceux qui bénificient de l'UE s'en réjouissent. On la plébiscite à Strasbourg et Bruxelles qui abritent ses différents organes et où le retombées sont manifestes. On s'en méfie souvent dans des pays riches comme en Norvège ou en Autriche et on la voit globalement d'un bon oeil chez les bénéficiaires économiques dont la Hongrie et la Pologne font partie.

Vienne, capitale de la musique classique

Vienne est la capitale de la musique classique. C'est donc dans cette ville qu'on peut trouver le meilleur musée ayant pour thème la musique et le son avec la "Haus der Musik". C'est là que j'ai tiré les voix-off de la vidéo.


Beethoven, Mozart et Strauss, sont des compositeurs qui ont relégué le baroque au passé. Mais qu'est-ce qu'était le baroque ? Réponse dans cette balladodiffusion.

Ton Ivan toujours très classique, Faustinelli.

P.S : Mine de rien, les commentaires du post : "Jean-Paul II, un Führer ?" deviennent intéressants. Donne ton avis, il m'intéresse.

Posez vos questions à la maman de Natascha Kampusch !

Jadis, Vienne rimait avec musique classique. Aujourd’hui, qui parle de la capitale autrichienne pense immédiatement à Natascha Kampusch. Mais ou est donc passée Natascha qu’on ne présente même plus ?


Peep

Natascha Kampusch continue de faire l'actutalité en Autriche


Comme d’habitude, pour toi internaute qui adore mes posts comme le soulignent tes nombreux commentaires, j’ai décidé d’enquêter.


Natascha est intouchable, même pour un blogtrotter. Mais pas sa maman, Brigitta Sirny qui vient de publier un livre racontant les dures années qui les ont séparé de sa fille. C’est elle que j’ai décidé d’interviewer.


C’est ainsi que le jeune reporter aventureux que je suis est directement allé chez la maman de Natascha. Malgré les considérables masses d’argent issues des droits télévisés, Brigitta habite toujours dans un modeste logement en périphérie de la ville. Celui-là même où Natascha vivait avant d’avoir été enlevée.

Building

Le modeste immeuble de Brigitta Sirny, dans le 20ème arrondissement de Vienne


J’arrive sur place. En espérant qu’elle m’offre une tasse de thé, j’imagine déjà obtenir rendez-vous. Je sonne. Elle répond. Je me présente et lui expose la situation. Pas de tasse de thé aujourd’hui hélas, son agenda est overbookée d’entretiens. Elle me communique cependant le numéro de son agent qui me trouvera une case. Il est 18 heures, l’agent a fini sa journée.

Sonette
L'entrée de l'immeuble

Mais je réussirai à obtenir cette interview! Alors pose tes questions à Brigitta. Je les lui transmettrai !


Ton Ivan toujours people, Faustinelli

Jean-Paul II : un Führer ?

Une petit tollé s'est créé suite à la parution de mon dernier post. Pour ceux qui n'avaient pas eu connaissance de la version que je me suis résolu à modifier suite aux conseils de la rédaction de l'Hebdo, voici les mots qui posaient problème :

"Bien qu’aujourd’hui éteint, Jean-Paul II, leur Führer, continue de dicter le comportement des Varsoviens."

Une phrase qui sous-entendait que les Polonais avaient tendance à manquer de recul par rapport aux déclarations du Vatican tout comme le peuple allemand n'avait pas su faire preuve de bon-sens dans les années 30. (Führer = guide en allemand). Mon intention était de dénoncer la pensée unique émanant d'un seul organisme qui étouffe la démocratie.

La plupart des lecteurs ont cependant vu un parallèle entre Adolf Hitler et Jean-Paul II. Bien qu'à mon avis la réticence du Vatican vis-à-vis du préservatif fasse tout autant de victimes en Afrique que l'Holocauste, il est bien évident que je ne peux affirmer que Karol Józef Wojtyła était la réincarnation d'Hitler.

J'attends vos réactions toujours aussi nombreuses !

Votre Ivan toujours laïc, Faustinelli

Pologne, Hongrie, peste et choléra

Pologne et Hongrie. Deux nations, un passé similaire et un présent fondamentalement différent. Il y a d’un côté la Pologne, pays conservateur. Bien qu’aujourd’hui éteint, Jean-Paul II, leur maître à penser, continue de dicter le comportement des Varsoviens. Les églises sont pleines. On compte autant de bonnes sœurs dans les rues que de pigeons.

Politiquement, les Polonais ont décidé de faire confiance aux frères jumeaux Kaczyński et leur parti « Droit et Justice ». Grâce à eux, difficile de ne pas croiser une patrouille de police à chaque coin de rue. Se sent-on pour autant davantage en sécurité ?

Police

Patrouille de Police à Varsovie

Plus au sud, la Hongrie a préféré le socialisme. Malgré les violents heurts d’octobre 2006 lorsque le premier ministre Gyurcsány avait avoué avoir menti au peuple, le gouvernement, seulement légèrement secoué, détient toujours le pouvoir.

Les mœurs hongroises se situent aux antipodes des polonaises. S’il est difficile de débusquer un bon restaurant, trouver un Peep-Show à son goût ne pose pas de problème. N’a-t-on rien de mieux à proposer aux touristes ?


Peep

On trouve plus de Peep-Show à Budapest que de cafés standards...

Les pauvres diables hongrois, eux, préfèrent rester à l’extérieur des Peep-Shows en s’entassant sur les perrons de Budapest pour préparer leur nuit. La journée, ils se chamaillent les restes les plus juteux parmi les détritus. La misère polonaise, plus discrète, se contente de décuver dans les parcs publics.


Clochard

Vagabond varsovien

Alors que choisir ? Dictature religieuse ou laisser-aller charnel ? Peste ou choléra ?

Mieux que les antibiotiques : L'Unicum

Afin de fêter mon départ de Budapest en direction de Vienne, j’ai décidé de prendre exemple sur Caroline et goûtant les spécialités alcoolisées locales. C’est ainsi que j’ai découvert L’Unicum.

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« L’Unicum est très célèbre », m’explique un barman « Il s’agit d’une liqueur à base de plantes médicinales. Elle est produite en Hongrie depuis plus de 200 ans ! ». L’adjectif médicinal aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Ce breuvage est si exécrable que les microbes succombent...



Si l’Unicum guérit, l’Amaretto, lui, peut résoudre les problèmes familiaux. Comment ? Réponse dans cette vidéo.

Ton Ivan pompet, Faustinelli

Tsiganes : pauvreté de génération en génération

Après être passé dans le village gitan d'Alsoszentmarton, j'ai visité jeudi une autre commune tsigane : Selyeb. Là, j'ai discuté avec Katalin Bohn, une sociologue qui s'est donnée pour mission de sortir les Gitans de la pauvreté en leur donnant accès aux études.

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Katalin Bohn, sociologue

Mais qui sont donc ces gitans qui nous côtoient ? "La langue des populations gitanes est très proche de l'Hindi mais génétiquement, cette corrélation n'a pas été prouvée." explique Katalin. Les Gitans forment de nombreux sous-groupes. En Hongrie, on en dénombre trois en fonction de leur ancienneté.

Enfants
Enfants de Selyeb

Le taux de chômage tsigane est incroyablement élevé. Cela provient-il uniquement du fait que l'accès aux études leur est impossible ? "Ce n'est pas la seule raison", analyse la sociologue. "L'Etat ne les encourage pas à aller travailler. Le salaire qu'ils pourraient gagner dans le secteur du bâtiment ou de la métallurgie est souvent inférieur à l'aide sociale."

C'est ainsi qu'on trouve des villages entiers de chômeurs en Hongrie. "Les Gitans sont victimes d'un cercle vicieux", continue Katalin. "Les parents pauvres ne parviennent pas à offrir des études à leurs enfants. De génération en génération, ils restent tout en bas de l'échelle sociale". L'éducation semble donc être la clef pour sortir les Gitans de la pauvreté.

Entretien
Discussion avec le préfet concernant le futur lycée de Selyeb

Dans la mesure où l'Etat ne semble pas remplir sa seule fonction fondamentale d'assurer l'éducation de sa population, des fondations comme celle de Katalin tentent de combler cette lacune. Aujourd'hui, elle avait rendez-vous avec le préfet pour régler les derniers détails du lycée de Selyeb qui ouvrira cet automne. L'Union Européenne assure 75% de la fondation

La Hongrie, une démocratie?

"Les Hongrois ne savent toujours pas ce qu'est la démocratie. Comment veux-tu qu'ils puissent avoir une opinion éclairée sur l'Union Européenne !".

La réponse de Myriam à la rituelle question de la position d'un peuple vis-à-vis de l'UE est claire. "En 20 ans, le peuple hongrois n'a pas encore compris que c'est à lui de décider de son avenir"

Dans le métro, cette jeune gymnasienne inscrite au lycée français de Budapest explique que même parmi la jeune génération qui n'a pas connu le communisme, on vote n'importe quoi. "Comme moi, mon copain Gabor a des idées de gauche, mais paradoxalement il vote à droite", ajoute-t-elle après avoir précisé que la chrétienne famille de Gabor est très pratiquante.

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Gabor et Myriam au Sziget Festival

Plus tard, sur le chemin qui mène à l'île où a lieu le "Sziget Festival", la jeune franco-hongroise se dit personnellement séduite par la construction européenne. "On ne peut que se réjouir si un continent qui s'est déchiré aussi longtemps va dans la même direction". Quant à la question de savoir si la Hongrie se porte mieux depuis son adhésion à l'UE, Myriam reste perplexe. "J'ai l'impression que les inégalités se sont accentuées depuis notre rentrée dans l'Union Européenne. Il y a certes plus de riches, mais pas moins de pauvres."

Si le fonds de cohésion n'est pas distribué correctement, le gouvernement serait-il corrompu ? "Je l'ignore." réponds la jeune socialiste. "Ce que je sais par contre, c'est que le premier ministre Ferenc Gyurcsány qui était à l'origine des violentes émeutes de septembre 2006 est toujours au pouvoir."

Presque 20 ans après instituer sa République, la Hongrie ne semble donc pas beaucoup plus démocratique qu'avant.

Sziget Festival 2007 - microtrottoir

Le Sziget Festival de Budapest rassemble environ 400'000 fêtards en une semaine. Cette année, il a lieu du 8 au 15 août. A l'affiche de cette édition 2007 figurent entre autres Manu Chao, Nine Inch Nails ou encore Faithless.

N'espère pas rencontrer beaucoup de Hongrois. Les prix des billets y est souvent trop cher pour les indigènes. Il faut compter plus de 200.- CHF pour la semaine et 56.- CHF pour une seule soirée. Mais si tu as le pouvoir d'achat nécessaire et que tu veux savoir si le déplacement en vaut la peine, je t'invite à visionner ce petit microtrottoir.

Ton Ivan toujours festif, Faustinelli

P.S : Budapest est trop loin ? Retrouve les festivals suisses grâce à ta Fréquence Préférée

Back to Norway : BALEINES - du harpon à l'hamburger, une créature controversée

« Ne me parlez pas de Greenpeace ! J’en ai assez d’entendre parler de ces terroristes, il faut vraiment être bête pour penser que les norvégiens ont envie de massacrer leurs baleines ! Notre gouvernement a pris toutes les précautions nécessaire pour que ce drame ne survienne pas »

Une île paradisiaque

C’est de cette façon qu’est considéré le groupe écologique sur la petite île de Skrova, en Norvège du Nord. Un endroit féérique. Sous le soleil de minuit, ses habitants se lancent des « Hei » dans la rue. On se connaît, se fait confiance, s’entraide. Il n’y pas de téléphone public ? Qu’importe : une serveuse prête volontiers son téléphone portable. Son patron, lui, n’hésite pas à faire crédit si les liquidités d’un client devaient manquer. Personne ne ferme sa porte à clef sur l’île.

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Figure 1 : Bienvenue à Skrova, lîle des chasseurs de baleines

On ne trouve pas de poste à Skrova. Ni église ni école n’ont été construites. Aujourd’hui, environ 200 âmes peuplent encore cet éden reculé. Autrefois cependant, lorsque la pêche était encore le principal moteur économique de la région, l’île comptait jusqu’à 7000 pêcheurs en haute saison. « Vivre de la mer est très difficile » explique Bjørn, un retraité vivant en Espagne mais né à Skrova. « La jeune génération préfère se tourner vers d’autres professions et dans des zones moins reculées. » Il ajoute finalement que dans une vingtaine d’années, l’île aura été désertée.

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Figure 2 : Port de Skrova

A la chasse

La société Ellingsen qui pêche le saumon, le hareng, la morue et la baleine, a installé son siège à Skrova en 1947. La famille Elligsen pêche depuis plus de 200 ans. La chasse à la baleine, elle, a débuté après la Deuxième Guerre mondiale. Karsten Johan Ellingsen explique que le sonar n’est pas utilisé pour débusquer la proie. Comme autrefois, seuls les yeux aguerris des marins permettent de localiser la baleine lorsqu’elle remonte à la surface pour respirer. Un harpon est alors lancé sur la victime. Le mammifère, hissé à bord, est déjà grossièrement dépecé en mer.

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Figure 3 : L'arme

Une commission internationale

Craignant que la mer de ne se vide de ses cétacés, une commission baleinière internationale voit le jour. En 1986, elle décrète un moratoire. Seule la pêche scientifique est autorisée.

« L’embargo ne nous a jamais empêché de nous procurer de la viande de baleine. Il fallait simplement être plus discrets qu’aujourd’hui » explique Bjørn.

En 1993 la Norvège réhabilite la chasse commerciale sous certaines conditions. Le quota de cette année s’élève à 1052 têtes. Officiellement, moins de 600 proies ont été capturées l’année passée. Une seule espèce de baleines, les baleines de Minke, pesant jusqu’à 5 tonnes, peuvent être capturées. L’exportation est interdite. Selon l’association écologique Greenpeace cependant, aucune de ces lois ne serait respectée. Les quotas seraient dépassés, d’autres espèces seraient traquées et la chasse serait vendue au Japon où le prix de la viande est beaucoup plus élevé qu’en Norvège.

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Figure 4 : La viande de baleine si controversée

Une viande saine et savoureuse

La viande de baleine est rouge. Pauvre en graisse, riche en oméga 3, elle est très saine. Elle ressemble à celle du cheval à la différence qu’elle est moins grasse, plus tendre, et qu’on n’y trouve pas d’os. Seule la chair est consommée. Le gras qui se trouve sous la peau est jeté selon les uns ou illégalement exporté selon les autres.

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 Figure 5 : Seule la viande est consommée par les norvégiens

Une baleine en cuisine

Contrairement aux Japonais, les Norvégiens n’ont pas pour habitude de manger la viande de baleine crue. Ils préfèrent la cuisiner dans une poêle sous forme de steak. Saucée de béarnaise, un légume et une patate l’accompagnent. On peut aussi fumer la viande. Elle est alors dégustée en fines tranches avec des crackers, des oignons crus coupés en lamelle et de la crème aigre. Les cétacés peuvent aussi se retrouver sur des pizzas ou coincés entre deux tranches de pain dans un banal hamburger. Selon les Norvégiens, elle serait la viande la plus goûteuse, même si celle qui est servie dans la petite auberge de Skrova a tout l’air d’un vulgaire steak de cheval.

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Figure 6 : "Nous faisons des hamburgers de baleine, et nous les faisons bien"

Un bâtisseur de lycées

Alsószentmárton (Hongrie) est un village gitan au bord de la frontière croate. C’est là que je me suis rendu deux jours. J’y ai croisé Tibor Derdak, bâtisseur de nombreux lycées à travers tout le pays et directeur de celui d’Alsószentmártom. Pour en savoir davantage sur cette mission fondamentale, il te suffit de visionner son interview…

Ton Ivan, gens de voyage, Faustinelli

Amen

Ceux qui ignorent que les polonais sont chrétiens s’en rendent immédiatement compte en arrivant à Varsovie. Comme dans d’autres villes, de nombreuses églises ont été construites. Ce qui distingue Varsovie cependant, c’est que ces lieux de prière ne sont pas vides.

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Figure 1 : Les églises varsoviennes ne sont pas vides

Le dimanche à 6h30 dans une banale basilique à côté de l’hôtel Marion, un tas de nonnettes trépigne déjà d’impatience avant que le tant attendu rendez-vous dominical ne commence. En début d’après-midi, voilà deux « yos », crâne dangereusement rasé et habillés en treillis qui enlèvent leur casquette pour s’agenouiller. Lorsque les cloches sonnent les vêpres, d’impardonnables retardataires courent en haut des marches pour ne pas manquer le début de l’office.

En ville, de superbes statues de la défunte super-star papale parsèment les rues. Des photos du même Jean-Paul II décorent hôtels et restaurants. Evidemment, une avenue devait également porter son nom.

Rue
Figure 2 : L'avenue Jean-Paul II, une artère importante de Varsovie

Mieux vaut donc savoir comment se comporter à l’église lorsque l’on visite Varsovie. Que ceux qui n’ont pas eu l’inestimable chance de pouvoir suivre le catéchisme catholique ou les malheureux qui auraient oublié cette éducation fondamentale écoutent attentivement cette chronique de la comtesse d’Aguado à ce sujet !

Ton Ivan toujours pieu, Faustinelli

La dernière synagogue

Figure1_etoile_david_2Avant la Deuxième Guerre mondiale, on comptait environ 400'000 juifs à Varsovie sur une population totale de 1,3 millions d’habitants. La capitale polonaise abritait la deuxième plus grande communauté juive mondiale après New-York.

Mais depuis 1945, il ne reste aujourd’hui qu’une seule synagogue à Varsovie : la synagogue Nozyk. Pour pouvoir la visiter, montrer patte blanche est une condition sine qua none. Après avoir payé l’équivalent de 3 francs, les sacs à dos sont fouillés pour des raisons de sécurité. Si un imprévu devait se passer, deux policiers montent la garde à l’extérieur.

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Plus facile d'entrer dans une prison que dans une synagogue

Mais une fois ces tracasseries passées, la synagogue ouvre ces portes à condition de se coiffer d’une kippa.

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Intérieur de la synaogogue Nozyk.

Qui se partage le gâteau polonais ?

Après la chute de l’empire soviétique, la Pologne s’est transformée en un énorme nouveau marché. Evidemment, pareil enjeu a attiré beaucoup de convoitise. Presque 20 ans après, qui se partage le gâteau tant désiré ?

En se baladant dans la rue, le touriste « occidental » remarque des symboles qui lui sont familiers et qu’il ne pensait peut-être pas voir là. Certes, on ne peut pas répondre à la question posée en se baladant simplement en ville, mais la rue apporte déjà quelques éléments de réponse.

La France semble s’être bien implantée en Pologne. C’est le groupe France Télécom qui semble avoir décroché le gros lot de la téléphonie fixe. Les cabines publiques lui appartiennent. 


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Le logo des télécoms polonais est identique à celui de France Télécom

Dans le secteur de la consommation des ménages, nos voisins se sont également faits une jolie place grâce au géant Carrefour, un des plus grands hypermarchés du centre de Varsovie lui appartient.

Baca_2Plus discrets, les germanophones ont aussi tiré leur épingle du jeu.Côté bancaire, l’autrichien Bank Austria Creditanstalt s’est fait construire un des immeubles les plus imposants de la capitale.


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L’allemand Axel Springer, lui, a réussi le pari d’être le numéro un de la presse polonaise grâce à son quotidien Fakt.


Comme d’habitude, les Italiens se font remarquer sur la route. Les Fiat d’hier inondent aujourd’hui encore les rues de la capitale polonaise. Leur modèle 126 est assurément le plus présent dans les rues varsoviennes. Des petites bombes écologiques qui déplaisent sans-doute à Bruxelles.

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Numéro 1 en Pologne, la Fiat 126 a pratiquement disparu des routes suisses

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La Suisse semble être plus discrète, et se sont toujours les mêmes entreprises « clichées » qui se font remarquer. Un magasin de couteaux suisses par ici, on autre de montres de luxe par là et enfin, du café en capsule vendu dans une bijouterie ailleurs.

Un New-Yorkais à Varsovie

Devant le monument commémoratif de l’Holocauste, un homme barbu habillé d’un chapeau et habit noir m’adresse la parole avec un sourire timide : «Are you jewish?». Le jeune homme se prénomme Israël. Il étudie le Talmud à New York. Devant une petite table qu'il a dressée avec des brochures et des objets de prière, Israël m’explique qu’il consacre trois semaines de ses vacances d’été à Varsovie. Ce vacancier hors du commun propose de prier avec ceux qui le souhaitent. Nombreux sont les touristes qui débarquent en car et qui ne restent qu'un court instant. Néanmoins, certains marquent un moment de recueillement.

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Figure 1 : Israël devant le Monument aux Héros du Ghetto de Varsovie

Israël s’est aussi donné une deuxième mission pendant son séjour polonais: celle de rappeler à la communauté israélite varsovienne le message de la religion juive. C'est sa façon de vivre sa foi et de resserrer les liens d’un peuple au passé difficile.

Back to Norway : Les Vikings + bonus sur les causes du réchauffement climatique

C’est avec un peu de retard que je me permets de répondre à Marie-Gaëlle.

Contrairement au cliché, j’ai appris en Norvège que les Vikings ne portaient pas de casque à cornes. On s’imagine aussi que les Vikings étaient particulièrement grands; or il s’avère que c’est une autre idée reçue. Aujourd’hui encore, il n’y a pas plus d’"asperges" en Norvège qu’en Europe centrale.

Ce qui est vrai par contre, c’est que les Vikings régnaient dans le monde à la fin du 1er millénaire. Ces marins ont navigué jusqu’à la mer Caspienne, en Sicile et en Afrique du Nord. Ce sont d’ailleurs eux les premiers européens à découvrir l’Amérique, 500 ans avant Christophe Colomb !

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Figure 1 : Expansion Viking au 8ème (rouge foncé), 9ème (rouge), 10ème (orange) et 11ème siècle (jaune). En vert, des régions où leur emprise était moins présente.

Il faut enfin savoir que le climat, à cette époque, était beaucoup plus chaud qu’aujourd’hui puisque la vigne était cultivée jusqu’en Ecosse. Serait-ce une preuve que les émanations humaines de CO2 n’ont pas d’influence sur le climat ? Pour en savoir davantage, écoute ce petit bonus made in Fréquence Banane concernant …

Minute de silence

Chaque 1er août à 17h, tous les Varsoviens se recueillent. La ville semble figée. Automobiles, transports publics, passants s'immobilisent. Aucun véhicule ne traverse le carrefour, pas un seul piéton ne s’engage sur la chaussée. Tous commémorent en silence le 1er août 1944. Mais qu’est-il advenu ce jour-là ?    
Ton Ivan rarement silencieux, Faustinelli

Les Norvégiens sont des Suisses comme les autres

C’est donc autour d’un cocktail maison que l’enquête a pu commencer. Résultat : les Norvégiens sont bel et bien des Suisses comme les autres.

Tout comme en Suisse, ce sont les partis conservateurs, défendant l’agriculture ou la pêche, qui se montrent les plus hostiles à l’Union Européenne, regrette John, salarié d’une organisation homosexuelle.

Les banques helvétiques équivalent aux plates-formes pétrolières en Norvège. Craignant voir cette richesse dilapidée par Bruxelles, les Norvégiens ont préféré garder leur distance par rapport à leurs voisins.

Enfin, tout comme chez nous, les richesses norvégiennes attirent les convoitises des frontaliers. Contrairement à leur musique, dont Abba est toujours le fer de lance, la concurrence suédoise sur le marché du travail est vue d’un mauvais œil.

Selon le comité présent jusqu’à l’aube, la Norvège ne fera pas partie pas de l’Union Européenne tant que les richesses pétrolières assureront la manne économique du pays. Ce cap dépassé cependant, ce même groupe s’accorde à dire que la population changera d’avis. Peut-être est-ce là la seule différence avec les Confédérés.

Nuit blanche

Il a fallu retrouver le chemin du sud pour pouvoir contempler à nouveau l’obscure clarté des étoiles. Après une semaine passée dans la ville de Bodø, où le soleil ne s’est jamais couché, une petite escale à Oslo avant de repartir en Pologne s’était imposée.

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Figure 1 : Levé de Lune au dessus d’Oslo

Obscur n’est cependant pas synonyme de reposant. C’est ainsi qu’après des mois d’abstinence, mes pieds suppliaient de retrouver les dancefloors. Prétextant d’économiser une nuit onéreuse dans une auberge de jeunesse aussi perdue que piteuse, mes baskets pénétrèrent rapidement le célèbrissime London Pub and Club dès leur arrivée à la gare d’Oslo .

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Figure 2 : Enseigne de London Pub and Club

La musique assourdissante n’a cependant pas eu raison de mon ambition de comprendre qui sont ces Norvégiens. Une fois le dancing fermé à 3:30, une gentille invitation me convia à un « after » où il fut, comme par hasard, question d’identité norvégienne et de relations avec l’Union Européenne…

De Poe à Verne, un phénomène saisissant

A 33 km au sud de Bodø, dans un détroit situé entre l’île de Mosken et de Moskenes, a lieu un prodige hydraulique, ô combien impressionnant : le maelstrøm.

Toutes les six heures, la marée s’engouffre à une vitesse d’environ 40 km/h et d’intenses tourbillons sont produits. Mais comment la nature peut-elle créer de tels évènements ?

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Figure 1 : Tourbillons causés par le Maelstrom

Phénomène n° 1 : la vitesse de la marée

Le fait que l’eau monte et descende à environ 40 km/h s’explique par le fait que la dénivellation du fond de l’océan est faible. Un phénomène similaire peut être observé dans la baie du Mont St-Michel.

Supposons que le niveau de l'eau monte d’un mètre par heure. Présumons aussi que le point A se trouve à une altitude de 10 m, et que les points B et C aient une altitude de 11 m. Admettons finalement que le point B se situe à 40 km du point A, et que le point C se situe à 20 km du même point A.

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Figure 2 :
Schéma des points A, B et C

Si, à 18h, la mer est au point A, elle aurait atteint les points B et C une heure plus tard, à 19h. Le point B étant situé à 40 km du point A, l’eau aura une vitesse de 40 km/h, tandis qu’au point C, situé à seulement 20 km, la vitesse de la marée ne sera que de 20 km/h.

On remarque donc que plus la dénivellation est faible, plus la vitesse de la marée sera importante. Pour que la vitesse de la marée vaille 40 km/h, la dénivellation moyenne n’est que de 0.0025 % (1/40'000)


Phénomène n°2 : les tourbillons

La cause des tourbillons est plus complexe. On ne peut expliquer ces vortex par le fait que le fond de l’océan n’est pas uniforme, c’est-à-dire, qu’il n’est pas lisse. Ainsi lorsque la marée monte, elle doit surmonter différents obstacles (îlots, etc…), ce qui dévient le courant.

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Figure 3 :
Vue satellite de l’île Mosken et de de l’îlot de Moskenes

La configuration particulière de ces obstacles donne naissance aux tourbillons. Les obstacles freinant la marée, cette dernière doit par conséquent libérer son énergie dans le vortex. Comme la marée monte rapidement, elle possède une importante énergie cinétique (= énergie de la vitesse), ce qui explique pourquoi les tourbillons sont si impressionnants.

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Figure 4 : Euh ! Mais qu'est-ce que ça m'impressionne!

A la pêche

Plus de la moitié des Norvégiens va pêcher au moins une fois par an; une proportion inégalée dans le monde.

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Figure 1 : Bjørn et sa prise.

Les prises plus répondues sont la morue et la truite.

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Figure 2 : Trois morues fraichement pêchées dans la baie de Bodø.

La pêche sportive nécessite une canne, un moulinet et un leurre, explique Bjørn, fier de ses prises, avant d’ajouter que l’utilisation d’hameçons vivants n’est pas autorisée.

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Figure 3 : L’utilisation de vieilles têtes de poissons rouges pour appâter les proies est interdite.

Les vikings helvétiques

Alors que la plupart des Helvètes traversent les Alpes en quête de soleil et de chaleur, il en existe aussi qui n’ont pas froid aux yeux et préfèrent le dépaysement du grand Nord. C’est le cas de Barbara et Thierry.

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Figure 1 : Barbara et Thierry à bord de leur voilier amarré dans le port de
Bodø

Partis de Belgique il y a trois ans, ce couple suisse vivant à Rolle durant la saison froide, navigue à bord du Cérès. L’été terminé, leur voilier hiverne sur place.

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Figure 2 : Le pavillon suisse du Cérès 

L’objectif qu’ils se sont fixés cette année est la ville de Tromsø, 300 km au-delà du cercle arctique. Ce but devrait être atteint si les conditions météorologiques le permettent, explique Barbara. Après avoir traversé la Mer du Nord en provenance des Shetland, ils font actuellement escale à Bodø et devraient reprendre le large dans quelques jours.

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Figure 3 : Carte de la Norvège

Que les vents soient avec eux !

Norvège - Suisse : 1-0

On a pu lire dans les colonnes de l’Hebdo ou ailleurs que la Suisse était un îlot de cherté. Que ceux qui craignent que Zurich soit la capitale mondiale des prix élevés se rassurent : à côté de la Norvège, les prix helvétiques sont dérisoires.

Viande de baleine mise à part, tout est hors de prix à l’ouest de la Scandinavie lorsqu'on ne bénéficie pas d'un salaire norvégien; surtout l’alcool qui, très réglementé, fait l’objet des taxes les plus élevées d’Europe. Bonne mère-poule qui pense que ces enfants ne sont pas capables de discernement, la Norvège exige que seules les bières à faible concentration en alcool se trouvent dans les épiceries et les supermarchés. Les vins et les spiritueux, eux, sont vendus exclusivement dans les magasins d’Etat, les Vinmonopolet qui se trouvent uniquement dans les zones urbanisées. Autrefois, dans les petites municipalités, la vente d’alcool était tout bonnement interdite !

L’Etat espère protéger sa population, particulièrement les générations futures. Les jeunes ne sont autorisés à boire de la bière qu’à partir de 18 ans, et de l’alcool fort à partir de 21 ans. Louise, une étudiante en histoire et en germanistique, est fière de cette loi. Elle avoue cependant que la violation de l’interdit la poussait à chipper des bouteilles dans le mini-bar de son papa naguère et que la loi n’empêche pas d’avoir des « amis » majeurs. Mais il faut admettre qu’à 12.90 CHF la choppe de bière au bar, le coca a beaucoup plus de goût qu’en Suisse !

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Figure 1 : Au supermarché, le demi-litre d'Heineken ne coûte que 4.80 CHF !

Retour à la civilisation

Chers internautes et internautes si nombreux, je le vois dans les statistiques...

Permettez-moi tout d’abord de vous rassurer: Moby Dick n’a pas eu raison de moi. J’étais simplement à Skrova, une petite île à côté de Svolvaer dans le Lofoten pendant deux jours.

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Figure 1 : Vue aérienne de Skrova

Le ministère des pêches norvégien m’avait en effet indiqué qu’un certain M. Ellingsen y avait installé son entreprise chasseresse de baleines. Je vous en dirai bientôt davantage à ce sujet… (teasing)

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Figure 2 : L'entreprise Ellingsen

N’ayant pas trouvé accès à internet dans cette petite île de 200 habitants, je n’ai pu vous donner de mes nouvelles.

En tout état de cause, après une traversée dans un paquebot de rêve, je me retrouve à Bodø où les télécommunications modernes existent.

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Figure 3 : Dieu lui-même ne pourrait pas couler ce paquebot !

La Norvège est vraiment magnifique, la plus belle des destinations qu'il m'a été donné de voir! Dommage que j’aie déjà acheté le billet d’avion pour Varsovie…

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Figure 4 : Drapeau norvégien

Soleil de minuit

Du 1er juin au 12 juillet environ, on peut contempler le « soleil de minuit » à Bodø, c’est-à-dire que le soleil est visible pendant 24 heures. Comment un tel évènement est-il possible? Pourquoi ne peut-on pas l’observer en Suisse ? A-t-il des effets sur la santé?

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Figure 1 : Bodø, 24 juillet 2007, 23:59

Pour répondre à ces questions, il faut savoir que ce phénomène provient du fait que l’axe de rotation de la Terre est incliné par rapport au plan de son orbite. Cette inclinaison s’appelle « l’angle de nutation » (Figure 2). Elle varie au cours du temps et vaut aujourd’hui environ 23.5°. Ce phénomène explique aussi les saisons.

Nutation

Figure 2 : Angle de nutation

Lors du solstice d’été (21 juin), l’hémisphère Nord de la Terre est exposée au maximum vers le Soleil (Figure 3)

Saison2

Figure 3 : Position de la Terre au cours de l'année

A cette date, le « soleil de minuit » est observable dans toutes les régions du globe qui se trouvent à une latitude supérieure à 66.5° N (= 90° - 23.5°). Au contraire, ces régions observent des nuits excédant 24 heures lors du solstice d’hiver.

Des conditions aussi particulières affectent la santé. En effet, lorsqu’il fait sombre, l’organisme produit une molécule, la mélatonine.

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Figure 4 : Molécule de mélatonine

Les longues nuits hivernales engendrent ainsi une surproduction de mélatonine dans les organismes des populations polaires, ce qui rend ces sujets plus vulnérables à la dépression. Ces mêmes longues nuits expliquent peut-être certaines bizarreries locales.


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Figure 5 : Les effets des nuits polaires sur la population de Bodø

Ton Ivan toujours scientifique qui part demain interroger les chasseurs de baleines, Faustinelli

En route vers les baleines

Cher internaute,

Je ne reste qu'une demi-journée à Oslo. Ce lundi 24 juillet à 16:00, c'est le grand Nord et ses baleines qui m'attendent : en route pour Bodo et puis l''île de Skrova. J'y resterai sans-doute toute la semaine jusqu'à lundi. Que ceux qui espéraient tout savoir sur Oslo ne soient pas trop déçus, un regard décalé sur la chasse à la Baleine est aussi très intéressant !

Bien à vous, Ivan.

Vos questions sur la Norvège

Grâce à son importante production pétrolière notamment, le PIB par habitant (parité pouvoir d’achat) de la Norvège est 16% supérieur à celui de la Suisse(1). Comme notre pays, la Norvège a choisi de ne pas adhérer à l’Union Européenne. En revanche, elle fut un des membres fondateurs de l’OTAN et de l’ONU. C’est donc pour savoir qui sont ces Vikings, à la fois si semblables et si différents que je me suis rendu dans le royaume de Harald V. Comme d’habitude, c’est pour toi que j’enquête. J’attends donc tes questions et propositions !


(1) http://perspective.usherbrooke.ca/

Institut royal des sciences naturelles

Il n’y a pas qu’à la Commission Européenne que l’on peut croiser de drôles de bêtes. On peut aussi admirer de beaux spécimens à l’Institut royal des sciences naturelles. Le musée abrite une belle collection d’iguanodons, vieux de 250 millions d’années. Hélas, il est actuellement en restauration.
La salle exposant les pingouins et les dinosaures ne sera rouverte que fin septembre. En attendant, le visiteur peut y apercevoir des pierres fluorescentes, quelques squelettes de baleines suspendus, une mygale poilue et une multitude de poissons multicolores.


Ton Ivan toujous naturel, Faustinelli

Fête nationale belge, une fois.

Le 21 juillet à Bruxelles, on célèbre la fête nationale belge. On peut y observer sa puissante armée et y manger une petite frite au milieu de la foule joyeuse et bigarrée. Les agoraphobes en profiteront pour parcourir l’Europe Miniature au pied de l’Atomium.


Ton Ivan toujours festif, Faustinelli

L'escalator belge

La vie quotidienne bruxelloise est bien souvent persemée de nombreux soucis. Heureusement, à chaque problème existe une solution...

Ton Ivan toujours ascendant, Faustinelli.

Histoires de Pralines

Les chocolatiers belges, dont beaucoup affirment qu’ils fabriquent le meilleur chocolat du monde, transmettent très jalousement leurs recettes gardées de génération en génération. Il a donc fallu user de beaucoup de persuasion pour pouvoir prendre des images du laboratoire de la boutique Wittamer, où les succulentes pralines sont fabriquées. C’est ainsi que Michaël Lewis-Anderson, qui a gentiment voulu répondre à mes questions sur ce sujet, a dû contrôler qu’aucun plan ne pût divulguer un quelconque secret de fabrication….

Ton Ivan pas souvent amer, Faustinelli

Tapisseries et cartons

Il est de ces jours où rien ne va. Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de l’art merveilleux des tapisseries pour lesquels la Belgique est célèbre. Il me fallait donc trouver un licier, c’est-à-dire l’artisan qui façonne ces miracles.

L’office du tourisme m’a envoyé à l’autre bout de la ville où « il y en a plein ». Mais selon le droguiste du quartier, tous sont aujourd’hui décédés.

Ne me décourageant pas, j’utilise l'Internet et me procure une série de numéros de téléphone. Le 10ème a répondu. Il s’agit de Robert Degenève. Après lui avoir expliqué la situation, il m’invite gentiment pour parler de son métier. Mais arrivé à son domicile, j’apprends que l’octogénaire n’est pas licier, mais cartonnier. Qu’importe… On parlera des cartonniers. S’ensuit l’interview: 53 minutes, où je n’ai pas eu le courage d’interrompre mon aimable hôte pour lui demander de bien vouloir construire son discours, et de répondre aux questions que je lui posais.

Rien n’a pu être sauvé au montage. Je vous propose donc un petit « sujet », sauce Banane…

Ton Ivan jamais découragé, Faustinelli

Secrets d'un interprète du Parlement Européen à Bruxelles

Aujourd’hui, c’est le quartier européen que j’ai eu la chance de visiter. Après être passé à la Commission Européenne, où l’on m’a donné un numéro de téléphone pour que je puisse poser des questions concernant le litige fiscal entre l’Union Européenne et la Confédération, je suis allé faire un tour au Parlement.

J’y ai croisé le Président Giscard d’Estaing qui a décliné ma gentille proposition de répondre à mes questions.

Ce ne fut pas le cas de Benoît Cliquet, un interprète qui m’a expliqué en quoi consistait son métier, et qui m’en a appris davantage sur le nouveau traité qui doit remplacer la défunte Constitution Européenne…



Au fait, si toi ou la rédaction de l’Hebdo avez des questions que je pourrais poser à la Commission Européenne, n’hésitez
pas, comme d'habitutde, à me les soumettre!


Ton Ivan toujours polyglotte, Faustinelli

Absentéisme au parlement européen

Personne ne le sait ou plutôt, personne ne veut le savoir, mais la seule union qui existe dans l’UE est dans son nom. La plupart des parlementaires ne viennent pas ici pour discuter de l’avenir de l’Union Européenne ni du rôle de sa politique extérieure. Le but de leur présence est de tirer un maximum de bénéfice pour leur pays, sans se soucier du bien de la Communauté en tant qu'entité...


C’était bien la faim, le désir de remplir la panse de sa nation. Quoi qu’il en soit, il semblerait que les parlementaires ne soient pas là pour discuter, mais uniquement pour exercer une opinion qu’ils se sont déjà forgés.

Ton Ivan toujours investigateur, Faustinelli

Réponse à Oliver

Pour Oliver qui se demandait quel était l'équivalent du "Café Fédéral" des parlementaires européens en session à Strasbourg, une réponse est: "Chez Yvonne". Parmi ses hôtes prestigieux, cette charmante winstub a accueilli M. Chirac, M. Sarkozy, M. Kohl ou M. Eltsine et, plus récemment, le blogtrotter Ivan Faustinelli. La cuisine y est un peu plus chère qu'ailleurs, mais l'immersion dans l'Alsace profonde est garantie...

Pour plus d'infos : http://www.chez-yvonne.net

Ton Ivan toujours gourmand, Faustinelli

La réponse à tes questions aux parlementaires européens !

Grâce à l'Hebdo, j'ai fréquenté la même salle de presse que mes confrères de Libération ou de France 2. Mais comme tu pourras le constater en visionannant la vidéo ci-dessous ou en lisant sa traduction, je n'ai pas toujours posé les mêmes questions qu'eux. Au fait, sais-tu quelle est la capitale de la Lituanie ou de Chypre ?

Ton Ivan toujours malicieux, Faustinelli

Présentation des candidats :

Hongrie : Antonio DE BLASIO (PPE-DE)

Finlande : Piia-Noora KAUPPI (PPE-DE)

Bulgarie : Dushana Panayotova ZDRAVKOVA (PPE-DE)

Espagne : Vladmir NAVARRO (PSE)

Irlande : Gay MITCHELL (PPE-DE)

Allemagne : Se présente comme Johannes

Royaume-Uni : Godwin THOLEN

Le PPE-DE, est le parti majoritaire de centre-droite. Le PSE est le parti socialiste européen de gauche.


Question n°1 : Que pensent-ils du mini-traité de Sarkozy ?

Hongrie : Oubliez, je ne veux pas parler de politique maintenant!

Finlande : Je fais partie de la commission qui a élaboré la version originale de la Constitution et j’aurais préféré ce texte. Je me réjouis cependant que la situation à ce sujet se soit débloquée. On pourrait parvenir à un traité avant les prochaines élections. C’est le plus important!

Bulgarie : C’est un sujet complexe. Il est difficile de le résumer en si peu de temps. Mais je pense qu’il s’agit de l’avenir de l’Union Européenne.

Espagne : La proposition de M. Sarkozy n’est pas bonne. Les pays qui désirent vraiment une constitution devraient adopter la plus grande et non le mini-traité. Les autres peuvent décider eux-même ce qu'ils veulent.

Irlande : Je pense que M. Sarkozy essaie de trouver une solution pour se dégager du "pétard" sur lequel il est perché. Il y a 27 membres dans l’Union Européenne et chacun a voix au chapitre, pas seulement M. Sarkozy!

Allemagne : Une solution pour un traité qui sera négocié avec un mandat de tous les gouvernements vient d’être trouvée. Il ne s’agit pas d’un mini-traité mais d’une vraie réforme des traités qu’on a déjà signés.

Royaume-Uni : C’est horriblement monstrueux de pas demander au peuple son avis en faisant directement passer la décision par le Parlement. C’est épouvantable!


Question n°2 Que pensent-ils de la Suisse ou de ses habitants ?

Hongrie : J’ai déjà été en Suisse, c’est un joli pays.

Finlande : J’aime les Suisses. La tante de mon mari vit près de Zürich. Nous avons beaucoup de cousins et d’amis là-bas.

Bulgarie : Les Suisses sont très gentils. J'étais à Berne et à Zürich, c’était merveilleux. Je ne suis pas très au courant de la politique suisse, mais j’admire l'indépendance des citoyens suisses et leur volonté de prendre part à la vie civique en ayant leurs propres opinions.

Espagne : Je n’ai pas d’avis concernant les Suisses car je n’en connais aucun. Je ne connais pas non plus leur politique. Je sais simplement que beaucoup de référendums ont lieu et que la Suisse fera parti de l’Espace Schengen, ce qui est bien. Alinghi ? Non je ne sais pas ce que c’est qu’Alinghi.

Irlande : Les Suisses passent pour des gens qui travaillent dur et qui tiennent beaucoup à leur démocratie directe.

Allemagne : En Suisse, j’ai connu des gens qui étaient très gentils et hostiles (sans-doute voulait-il dire hospitaliers). La politique suisse est extraordinaire, un peu en marge de celle de l’Union Européenne, mais la Suisse a beaucoup de succès avec sa politique.

Royaume-Uni : J’aime le fédéralisme de la Suisse, cantons par cantons. Ce système permet d’avoir une grande liberté et une démocratie forte. J’aime aussi la relation qu'ils entretiennent avec l’Union Européenne.


Question n°3 : Comment est la nourriture ici à Strasbourg ?

Hongrie : C’est de la cuisine française avec des typicités locales. La nourriture est différente qu’ailleurs en Europe.

Finlande : Elle est bonne, mais ce n’est pas ma préférée. Je préfère la cuisine orientale: des sushis, de la nourriture thaï ou chinoise.

Bulgarie : Je n’ai pas eu le temps de faire du tourisme gastronomique, mais elle avait l’air d’être « OK »

Espagne : La nourriture dans les restaurants en ville est assez bonne, contrairement au service. Quant à celle du Parlement, elle pourrait être meilleure!

Irlande : Elle est très bonne! En cherchant, il y beaucoup de bons restaurants, mais je ne les ai pas beaucoup fréquentés.

Allemagne : La nourriture alsacienne est parfaite. Je aime bien.

Royaume-Uni : Excellente !


Question n°4 : Quelle est la capitale de…

A partir de 5:37 minutes, la vidéo se passe de commentaires…

Et si nous trinquions une bière rouge à Strasbourg ?

Si tu as envie de devenir cervalobelophile ou si tu veux simplement étancher ta soif, La Lanterne, une micro-brasserie strasbourgeoise est faite pour toi. Tu pourras y faire la connaissance de Bruno, et en attendant que tu montes dans le TGV, apprends-en plus sur la bière d'ici grâce à ce reportage....

Ton Ivan toujours brassicole, Faustinelli

Strasbourg - Chapitre 2 : Une artiste attachante

Elle expose à Rome, mais habite Strasbourg. "Elle", c'est Martine Missemer, une artiste plus qu'attachante que j'ai rencontrée mardi 9 juillet. Fais sa connaissance grâce à cette interview !

N'oublie pas non-plus de visiter son site :
http://perso.orange.fr/martine.missemer/

Ton Ivan toujours artisanal, Faustinelli

Posez vos questions aux parlementaires européens !

Oui, tu as bien compris ! Comme tu le sais peut-être déjà, l'interactivité est le maître-mot de mon blog. C'est ainsi que je te propose de laisser ici tes questions aux parlementaires européens. J'irai les leur poser le JEUDI 12 juillet.

Qu'il s'agisse de fiscalité, de droit communautaire ou de leur plat préféré, je m'efforcerai de poser toutes tes questions ! Alors n'hésite surtout pas, je compte sur toi !

Ton Ivan toujours politique, Faustinelli

Interview - peintre public

Grâce au TGV, seules 85 minutes séparent Bâle de Strasbourg. Un trajet aussi court conjugué avec une destination francophone : autant dire que le dépaysement n'est pas encore au rendez-vous.

Comme aujourd'hui c'était dimanche, il allait de mon devoir épistémique (merveilleux pléonasme) de me rendre dans un endroit ô combien spirituel : la cathédrale. Entre vendeurs de bibelots et autre mendiants, on y trouve beaucoup de personnages. Et pour toi Internaute, j'en ai interviewé un...

Ton Ivan toujours caricatural, Faustinelli